Circéa, belle magicienne,
Depuis mon arrivée en Amakna,
Tu as été pour moi une grande soeur.
De Bonta à Brakmar, de Sufokia au village Dopeul,
Tu m'as tout montré (sauf quand je me perdais en route).
Nous avons combattus tous les monstres possibles:
ceux sur lesquels je butais par inadvertance,
comme ceux sur lesquels tu fonçais tête baissée.
Mais de victoires en retours-au-zaap,
Tes boucliers ont finit par m'ensorceller,
Ton habileté au baton a capturé mon âme
(à force de le recevoir sur la tête),
Et tes sortilèges ont foudroyé mon coeur d'Iop.
Maintenant, entre les combats,
Quand nous réconstituons nos forces,
J'admire ta flamboyante crinière,
Je me perds dans tes yeux verts,
et dans le compte de tes taches de rousseurs.
Mes sentiments pour toi n'ont plus rien de fraternel.
Aussi, sous le soleil Ciccéen et à la face du monde,
Je les clame en trois mots:
je t'aime.
(je recompte... 1, 2, 3 : c'est bon, Gervais m'a pas menti).
Acceptes-tu de devenir ma femme,
pour le meilleur et pour le rire,
jusqu'à ce que la mort nous réunisse au zaap,
(sauf quand j'ai encore oublié de sauvegarder)
et même après ?
Le soir, tu me liras le zooooooornal,
Le matin, je te ferais ton pain,
Nos enfants auront l'intelligence des Fecas
et la force des Iops.
Ils deviendront célèbres dans tout Amakna.
Et s'ils ont l'inverse,
ils seront célèbres quand même
(mais pour une autre raison).
Prends ton temps pour te décider,
Puisqu'ici, il est toujours au beau fixe.
Mais quand même, n'oublie pas ce proverbe,
Bien connu en Eriadigirf:
Il faut toujours consommer les Iops avant la date de péremption.