[BG] Mes glandouilles, mes oeuvres

Coucou mes enfants, ce qui va suivre est l’histoire de ma vie, une bonne histoire en bref.

Comme en ce moment pas mal de souvenirs ressurgissent dans ma tête, je décide de vous en faire partager les moindres secrets pour que vous connaissiez un peu mieux votre papa ainsi que son parcours.



Je ne sais, ni comment, ni grâce à qui je suis venu au monde, ce dont je me souviens au tout début de mon existence, c’est d’amoureux qui venaient se bécoter tout en bavant sur le pommier dans lequel j’étais perché depuis quelques jours déjà.

Marre de devoir supporter leur sécrétion salivaire accompagnée d’un regard envieux envers moi et mon arbre, je décidais un beau matin d’envoyer directement dans le gosier du mâle la plus belle pomme de mon arbre.

Quelques minutes plus tard c’était un éclair jaillissant de nulle part qui emporta le couple dans un tourbillon de lumière, c’était très joli à voir, j’étais de nouveau peinard.

Tout se passait bien dans le meilleur des mondes, du moins, jusqu’au jour où les pommes de mon arbre … avaient finies par toutes tomber !!!

C’est là que je découvrais ma première sensation de faim, ne sachant pas encore escalader ni même descendre quoi que ce soit, c’est à l’aveuglette que je m’accrochait au tronc pour en y descendre.

Hélas, ayant les bras très peu développés, c’est sur mes fesses, elles développées, que je retombais...



Dans un univers encore sauvage, accompagné d’un calme de plus en plus dissipé par les grognements de mon ventre, je m’enfonçais tranquillou à quatre pattes dans la forêt sombre avec mon panier fabriqué à partir de trognon de pomme dans lequel je récoltais quelques champignons autour des grands Ormes.

Beurk … si il y a un truc bien dégueu c’est le champignon cru !

Allongé dans une petite clairière je rendais en bouillie les légumes que jadis dame nature m’avait laissé récolter.

La lune était souriante ce soir là, même un peu trop … en fait je devais avoir des hallucinations à cause de ces saletés de champignons blanc et rouge, car c’était plus d’un sourire de chat sauvage qu’il s’agissait …

Ce salopiod de félin se foutait de moi en disparaissant lorsque je lui posais des questions sur la région, énervé c’est au troisième essai que je réussis à l’empaler à l’aide de ma lance en trognon de pomme.

Mon ventre se portait à merveille, je rendais grâce à l’âme du félin gisant maintenant dans mes entrailles, en le remerciant longuement par le biais de divers gaz jaillissant de mon arrière train.

Ahhh l’aube, mon moment préféré de la journée, le moment où les oiseaux gazouillent, le moment où le Soleil nous réveille tout en douceur avec son infini rayonnement bienfaiteur, le moment où l’on soulève votre couverture de feuillage ?

« Gnéééé, qui qu’est-ce que qui se passe quoi ?! »

Oui au réveil j’ai du mal à assimiler les mots.

« Bouyaka Bouyaka Faikaka ! »

J’hésitais à rire au nez de l’auteur de cette phrase qui en disait ong sur la tribu qui l’accompagnait, mais c’est en gentleman que je questionnais cet être primaire.

« Heu toi y’en a comprendre moi ? Toi y’en a avoir manger pour moi ? Toi y’en a sentir mauvais toi y’en a vouloir fleurs ? »

« Bouyaka Bouyaka Gouloum Gouloum dans la casa ! »

Dans l’élan de sa phrase, quatre de ses homm… bêtes, me soulevaient et m’emmenaient à ce qui s’apparentait à un village pour l’époque.

« Euh vous y’en a vouloir faire quoi de moi ? Moi y’en a pacifiste, moi y’en a avoir fruits pour vo…

Bouyaka Bouyaka Taitois ! »

Les quatre monstres de nature se barraient, j’avais la chance de tester une seconde fois le développement de mon arrière train.

C’était une journée ensoleillée, à la place centrale du village que je faisais mes premiers pas parmis … les Tounudukuku !

Argh je n’ai plus d’encre divine, je retourne en chercher dans le passé, je reviens d’ici une ou deux semaines pour la suite les enfants Bouyaka !