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 [Présentation & BG] Tout commence par le Zzzlip de Mégak

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Kouyu
Surfeur(se) argenté(e) des Kara Hibes
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Kouyu


Nombre de messages : 472
Localisation : Tout nu, le Zzzlip sur la tête, en gratouillant son abraguitare dans les mêmes bois que Tatax
Date d'inscription : 10/02/2006

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MessageSujet: Re: [Présentation & BG] Tout commence par le Zzzlip de Mégak   [Présentation & BG] Tout commence par le Zzzlip de Mégak - Page 2 EmptyJeu 3 Mai - 13:27

Kouyu et Yavanaa se réveillèrent alors de leur étrange rêve.

"Rentre chez toi Yavanaa ton mari va s'inquiéter. Puis le reste de l'histoire n'est que trop peu intéressant."

Alors que yavana repartait joyeusement, Kouyu laissa tomber trois cailloux dans l'eau du port. Dans les vibrantes ondulations des eaux Kouyu vit les images de la malheureuse suite de son histoire.....
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Kouyu
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Kouyu


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MessageSujet: Re: [Présentation & BG] Tout commence par le Zzzlip de Mégak   [Présentation & BG] Tout commence par le Zzzlip de Mégak - Page 2 EmptyJeu 3 Mai - 13:29

Le coeur de Kouyu (suite.................et fin)


Klorophyle jetait des galets de taille réduite dont la douceur venait ricocher sur l’eau du lac. Elle attendait Kouyu depuis un moment déjà, leur mariage s’était bien passé malgré les quelques désaccords qui avaient résonnés dans l’assistance. Tout le monde lui reprochait les massacres qu’elle avait perpétré, et malédiction ou non, le seul moyen de se faire pardonner semblait être de se pendre à une corde sur la place du village. Kouyu ne laisserait pas faire ça. Ils avaient passé une nuit de noce incroyable, se changeant en plantes de toutes sortes, mélangeant, emmêlant, échangeant leurs racines et leurs feuilles. Une forêt entière les avait recouvert, cette forêt ne disparaîtrait, symbole de leur tendre passion.
Quelle ne fut pas sa surprise en voyant apparaître, courant dans les eaux comme un forcené, Ioplaboume, l’ami de toujours de Kouyu. Sa surprise eut été mêlée de joie si ce dernier n’eût pas les larmes aux yeux, et les cheveux en sang.

« Tu dois fuir au plus vite Klorophyle ! Fuis avant qu’il ne vous retrouve toi et Kouyu ! » Epuisé par sa course, Ioplaboume s’écrasa comme un enfant dans les bras de Klorophyle.
« Iop, mais que dis-tu ? Fuir quoi ? Que fais-tu ici ? Et ta famille ? » Klorophyle ne put retenir ses larmes en voyant les multiples blessure de son ami, sachant que d’ici peu il quitterait ce monde.
« Tous mort, Klorophyle ! Il était là son ombre me suit encore, il approche fuyez ! Il les a tous tué, vous ne pourrez rien faire ! J’ai fais au plus vite, je suis désolé… » Klorophyle l’avait sorti des eaux, il reposait dans l’herbe fraîche, aidant son enivrant voyage vers les ténèbres de la mort. Klorophyle ne savait que lui dire, aussi lui caressa-t-elle simplement le visage, peut-être pour se réconforter elle-même.
Alors qu’elle s’apprêtait à lui dire adieux pour toujours, une ombre couvrit tout son corps, et dans un violent craquement, une dague acérée se figea sur le poitrail de Ioplaboume qui lâcha alors son dernier souffle. Terrorisée, Klorophyle se jeta en arrière. Allongée, fragile, au sol comme un bête apeurée, elle vit Olyoudchingum, debout tel un prédateur satisfait de sa nouvelle proie.

« Relève-toi misérable ! Tu es Klorophyle mon bras droit et non pas cette créature fragile que tu montres à tout le monde, tu pensais que je t’oublierai. ! » Ce sram avait un rictus écoeurant. Les consonnes suintaient entre ses dents, et ses yeux rougissaient à chacune des ses exclamations.
« Non je ne reviendrai pas ! Je ne suis plus Klorophyle la maudite ! Je suis libre maintenant ! » Le sram s’apprêtait à rétorquer quelques bonnes répliques, mais il se redressa soudain comme une dragodinde sentant un danger.
« C’est ce que nous verrons… » Un nuage de fumée qui se dissipa rapidement emporta l’horrible présence du sram.

Encore sous le choc, Klorophyle rampa jusqu’au corps inanimé de Ioplaboume. Ne sachant par où commencer elle lui ferma les yeux, puis, les mains tremblantes, elle retira la dague de sa victime. A cet instant le craquement d’une branche la fit sursauter. Pensant retrouver Olyoudchingum prêt à lui sauter à la gorge, elle fit volte-face la dague ensanglantée pointée vers son adversaire.
Kouyu était là effaré, terrifié, mortifié. Devant lui se trouvait son plus précieux ami mort, étendu comme une vulgaire charogne. Au dessus de lui se trouvait Klorophyle, les yeux rougeoyant de peur et de colère, les mains en sang, et une dague tendue vers lui, plus menaçante que jamais, plus effrayante qu’il fut possible. C’est en quelques secondes que l’esprit de Kouyu perdit pied. Il repensait aux regards apeurés des gens qui croisaient Klorophyle, aux horreurs qu’elle avait perpétué, Klorophyle la maudite, puis lui revint les conseil de son ami Abraca : « Il est dangereux d’aimer Klorophyle la maudite mon Kouyu, car elle, n’aime rien ni personne, si ce n’est le pouvoir. ».
La terre commença à trembler, les branches des arbres se mirent à frémir, les eaux de la rivière gonflèrent subitement. Klorophyle comprenant immédiatement la méprise dans les yeux de Kouyu voulut se jeter sur lui pour retenir sa colère. Elle n’eut le temps que de lâcher sa dague, des ronces surgirent de toute part autour d’elle comme des serpents jouant avec leur victime. Le sang de son aimée lui griffa le visage. Kouyu restait là les points serrés, laissant sa colère influencer la puissante nature autour de lui, laissant sa rage assassiner son être le plus cher. Klorophyle s’étouffa dans son propre sang tant les attaques de Kouyu étaient puissante. Soudain Kouyu sursauta. Prenant conscience de sa folie, il se laissa glisser sur ses genoux. Après le règne de l’assourdissant tremblement de terre, demeura un silence de plomb. Kouyu pleurait à chaudes larmes, il n’osait approcher du corps inanimé de Klorophyle reposant sur un lit de mousse humide et reposante. Alors qu’il se redressait, Kouyu laissa son instinct le guider et dans un rapide mouvement, il frappa du plat de la main devant lui. Un choc sourd secoua l’air, Olyoudchingum apparut légèrement sonné prés de Klorophyle. Kouyu était sous le choc, il comprenait à présent l’horreur de sa méprise, l’erreur de sa colère. Voyant son adversaire immobile, le sram ne tarda pas à frapper Klorophyle en plein cœur à l’aide de sa dague, puis, plongeant sa main dans sa poitrine sanglante il s’empara de la moitié d’une graine, grosse comme le pousse, la graine de souvenir de Klorophyle. Kouyu courut vers son ennemi aussi vite qu’il put, mais alors qu’il s’apprêtait à frapper son adversaire, il disparut comme le froussard qu’il était.
Trop attrister pour conserver sa rage, Kouyu prit Klorophyle dans ses bras, demandant pardon à son amour, maudissant les dieux et la nature entière, se maudissant lui-même, réclamant sa propre mort pour tuer son chagrin.
Une semaine durant, Kouyu pleura sans vouloir lâcher le corps de l’amour de sa vie, sans vouloir ni dormir, ni manger, ne voulant que pleurer et hurler son malheur. Nulle âme aux alentours ne put retenir une larme, toutes les créatures vinrent regarder Kouyu seul dans son malheur, seul comme un nouveau né abandonné là prés d’une rivière. C’est à cet instant au milieu des créatures venant observer la dramatique scène qu’apparut Abraca l’œil chargé d’émotion, fragile devant cette situation.

« Kouyu mon ami relève toi. Je comprends ton malheur, aussi aurais-je dû te prévenir du danger. » Abraca se penchait sur Kouyu avec une attention paternelle.
« C’est trop dure Abraca, je veux rester là et mourir. Laisse Sadida m’envoyer dans l’enfer de Sram, la souffrance y sera moindre. » Kouyu regardait Abraca sans vouloir lâcher le corps de son amour.
« Sadida ne te laissera pas mourir et tu le sais. Les dieux sont satisfaits du malheur des mortels. Les laisseras-tu rire et s’amuser de ta tristesse ? » Le regard d’Abraca était devenu sévère.
« Et bien je me donnerai la mort si ce doit être fait ainsi ! » La colère dans la voix de Kouyu sonnait faux, tant sa tristesse fragilisait son cœur.
« J’ai une autre solution pour toi Kouyu. Plutôt que de mourir je t’invite à dormir d’un long et profond sommeil. Un sommeil qui permettra à ton cœur de s’apaiser, un sommeil qui te laissera le temps de rendre raison à ton malheur et à t’y habituer »
« Ne peux-tu pas plutôt me rendre Klorophyle ! Et me rendre mon ami Iop ! Tes discours sont beaux et attirant Abraca mais ton pouvoir est inutile s’il ne peut rendre tout Amakna enfin heureux ! » Kouyu s’était redressé, il pointait son ami du doigt d’un air accusateur.
« Prend garde Kouyu ! Colère et tristesse font de malheureux mélanges. Réponds donc à ma question ! Es-tu prêt à passer outre ton triste sort, ou préfères-tu demeurer ainsi triste comme la mort ? » Les feuilles des branches d’Abraca frissonnaient pour démontrer son autorité.
Après un léger bafouillage, Kouyu baissa la tête, puis acquiesça dans un désespoir certain. Alors, une branche se mit à croître du front d’Abraca, puis une feuille, deux feuilles y firent parure, et enfin à son extrémité, alors que la branche touchait le front de Kouyu, un bourgeon apparut dans un soudain éclat. Les bras et jambes de Kouyu se mirent à grossir, ton son corps se recouvra d’écorce, et sa tête et ses cheveux devinrent des branches et des feuilles.

« Tu deviendras un orme, le plus gros jamais vu ! Durant quatre cent ans tu dormiras ! Comme une jeune pousse enfin tu renaîtras ! Et enfin ton chagrin s’envolera ! »
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