Ciccéens je dois vous quitter.........

La malédiction de Kouyu.



Megakouyu se tenait tristement à la porte de Black. Il regardait chaque angle, chaque rayure. Il percevait les éclats du vernis jusqu’à ce qu’elle s’ouvre. Le fier Ecaflip (Black bien sûr, un peu de lèche ça fait pas de mal) fit face à Kouyu.

« Et bien mon Kouyu, BaroooooOOOoooooM ! » Black s’efforçait de parler Sadida malgré son affreux accent.
Shivazia jetait un coup d’œil furtif par-dessus l’épaule de Black. De derrière la maison apparurent Eowyn et Loozy. Puis Alaska et Circea s’arrêtèrent de papoté à l’intérieur. Yavanaa et Anotherjack étaient assis sur les tonneaux qui bordent la maison de Black.

« Je m’en vais les amis. Je ne peux rester plus longtemps avec vous. Comme je l’ai dit à Black et Eowyn j’ai une mission qui m’attend. Il me faut sauver mon amo…. Il me faut sauver quelqu’un ! » Kouyu était très sérieux, il crispait son visage avec insistance mais n’osait regarder les Ciccéens dans les yeux.

« Je pars dans l’univers de Sram le vil. Il y a bien longtemps, un être qui m’était chère s’est fait maudire par la haine de Sram et je dois la sauver. »

Anotherjack qui faisait preuve d’attention pensa alors tout haut :
« La sauver ! Il s’agit donc d’une femme. »

« Oui en effet. Je ne vous ai pas tout dit, en vérité. Je détiens qu’une partie de la graine de souvenir de Klorophyle la seule sadidette que j’ai aimé et que j’aimerai toujours. Olyouchouingom, un affreux sram a dérobé l’autre moitié lorsqu’elle s’est faite tuer. Il se cache désormais chez Sram, et je vais le déloger de sa cachette à coups de ronces dans le BarouM ! J’ignore si je reviendrai, mais sachez que dans les moments les plus difficiles de ma quête je penserai à vous ! Mes amis ! Mes frères ! Et mes sœurs ! Oh ! Oh ! Ce sera le bonheur. » Kouyu ne put cacher sa tristesse plus longtemps. Laissant s’échapper une fine larme. Puis se retournant rapidement il lança un chaleureux BarouM pour disparaître derrière les maisons du port.

Argh Kouyu ça y est c’est le grand départ…

Sache que l’esprit de Ciccex t’accompagne même dans les moments difficiles que tu vas traverser, j’espère quand même te retrouver très vite à nos cotés … bein oui sans troubladour c’est plus pareil

Nous ferons une fête en ton honneur la veille de ton départ et selon le grand rituel Ciccéen, il te sera remis la goutte de sueur sacrée de Ciccex, goutte qui comme tout le monde le sait, apporte de l’endurance à son porteur. (Et + 100 en lattage de Sram)

[Hrp : euh en fait c’est une façon de dire que tu sera absent durant une tite durée ?!]

vivivala's Megakouyu a écrit:

Anotherjack qui faisait preuve d’attention pensa alors tout haut :
« La sauver ! Il s’agit donc d’une femme. »

*encore stupéfait de sa propre perspicacité, va faire un grocalinou d'au-revoir au tas de poil le plus Roxxy d'Amakna*

"Et, ça va te prendre combien de temps s't'histoire, aller-lattage-retour, père Kouyu ? parce qu bon, j't'ai vu à l'oeuvre, j'me fais pas trop de souci pour toi, le sram fera pas de vieux os."

*Se rend également compte que tel qu'employé ici, Baroum signifie cul, ce qui éclaire étrangement la façon dont le Troubladour a l'habitude de dire bonjour*

*A pas le courage de lire*
*ne sais pas comment s'exprimer*
*pense: comment un muet s'exprime-t-il ?*
... .... ...........
*pleure pour dire tu vas nous manquer et lui fait un rhoooo bizoooo*

* en reste d'abord bouche bée...*

* a l'impression subitement d'un grand vide qui menace d'engloutir.... la planque, ses amis... *

Heu Kouyu, y a pas moyen de t'aider à retrouver ce vil sram?
Comme cela tu reviendras plus vite...

* hesite à lancer une ronce apaisante... *

prend soin de toi, fais gaffe à la sournoiserie des srams et revient vite !

Bon courage et bonne quête !
Essaye de faire attention ! ^^

J'espère que tu vas nous revenir bien vite, et que, quand tu auras débarrassé Olyouchouingom de sa Klorophyle, tu retrouveras ta fraicheur de vivre.

Signé: Alaska le Iop au goût très frais ;-)

Personnellement je préfère les chuingoums à la fraise. Quoi c'est pas la question ? Ohhh Mega tu t'en vas ! Reviens-nous surtout !
*Couvre Mega de bisous (pas trop quand même )*

Maaaaaais Kouyu....


veux pas que tu te barres










Bonne chance pour la suite....


(pourquoi tu pars au fait ? oO)

Snif, on ne peut pas t'aider? Tu vas vraiment nous manquer Mega Reviens nous vite !

Elle en a de la chance Klorophyle, de t'avoir pour veiller sur elle !

*se joint aux autres pour lui faire un MegaCâlin*

Olyouchouingom...
Oui, je crois que j'en ai entendu parler...
J'lai jamais aimé celui là...

Si tu veux de l'aide pour le lattage, je peut venir t'aider...

t'as vu meme Deus vu que tu restes.... malgré que tu le trouves affreux !!

Alors, faut que tu reviennes vite !!

Ben ouais, qui va venir m'embêter maintenant? :'(

La veille du départ.


« Tu vois ma belle ! Si zee fleut ta ! Ah ! Si tu veux faire une quête je disais…. Qu’est-ce que je disai….. ? Allez ressers moi une Choppe !»
Après vingt quatre choppes et demi, L’esprit de Kouyu commençait à chavirer. Il était conscient de l’importance de sa mission, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il s’était mis à boire. Une tradition Sadida comme une autre.

« Vous êtes sûr mon cher Kouyu qu’il est prudent de partir dans cet état ? » La serveuse le regardait d’un air inquiet mais en même temps amusé.

« Ma belle ! » Disait-il en faisant tournoyer son doigt en l’air. « Ma belle ! Sachez que chez les Sadida, il existe de nombreux proverbes comme par exemple : Quête pompette, quête bien faite. Quête bourrée, c’est le pied. Une quête réussie c’est une quête où tu vomis ! »
Sur ces mots et dans un hurlement effroyable, Kouyu cracha ses entrailles sur le comptoir. Choquée la serveuse reculait d’un pas.

« Monsieur Kouyu ! AnotherJack ne va pas être content ! »

« C’est rien c’est la tradition sadida. Regarde ma belle ! » Quelques secondes à peine et commençait à pousser des fleurs encore fragiles par-dessus le vomi. « Voilà ! Tu diras à Ano et aux autres Ciccéens que pendant mon absence s’ils veulent des nouvelles de moi, ils n’auront qu’à venir voir mon vomi-fleuri. Tant que les fleurs y vivront c’est que ma vie sera sauve ! Allez BarouM ma belle…ah… tu es deux maintenant…. Et bien je t’embrasse toutes les deux alors ! »

Malgré les refus polis de la serveuse, Kouyu l’empoigna pour l’embrasser goulûment à la façon Sadida, avec langue, bave, et pour l’occasion morceaux de vomi. Sur ce, il laissa la serveuse terrorisée, qui n’osait refermer sa bouche, puis après trois essais non concluant il put trouver la poignée de la porte, puis dix minutes plus tard, il comprit qu’il fallait la tirer et non l’inverse. Enfin, à la suite d’une dégringolade dans l’escalier il prit la direction du Zaap, pour rejoindre le chemin de sa quête.

(Rhalala, pauv' Laura... comme on dit, ya que l'train qui lui est pas passé dessus )

Comme à son habitude, la jeune Laura ouvrait la taverne et s’adonnait aux quelques derniers nettoyages matinaux. Elle chantonnait un air bien connu de Megakouyu, et, machinalement, jetait un coup d’œil sur le vomi fleuri de Kouyu. Un cri de terreur se fit entendre. Elle se souvint des paroles de Kouyu : « Tant que les fleurs y vivront c’est que ma vie sera sauve ! ».

Immédiatement, elle prit la route de la maison des Ciccéens. Elle courait vite. Le vent chaud de la plage ne séchait pourtant pas ses larmes.

« Black !!!! Ano !!!!! Les fleurs sont mortes, elles sont toutes mortes ! Il ne reste qu’un composte malodorant. Megakouyu est mort ! Le troubladour ofze Ciccex n’est plus des nôtres ! Il a rendu l’âme ! Il pourrit dans un trou ! Bouffé par les asticot ….. »

« Ca va, ça va ! Qu’est-ce que tu nous racontes ! » Black prit alors son air grave, qu’il sait très bien faire d’ailleurs.

« Oui les fleurs de la taverne sont mortes, donc Kouyu est mort il ne reviendra jamais. Il a échoué sa mission. Il n’a pu sauver son aimée. Il est mort en héros. »
Effondrée, elle se jeta dans les bras d’Ano qui tentait alors de la réconforter.

"Mais non bécasse ! les fleurs ça pousse, ça fane, et ça fait des graines ! et dans cette putrescence, t'inquiètes pas qu'elles vont repousser dru les fleurs ! donc ça veut rien dire, faut attendre de voir. D'ici là, tu arroses le vomi, et advienne que pourra."

*profite de Kaz qui passait par là pour lui fourrer la charmante mais un peu collante Laura dans les bras.*

Pendant ce temps, Black voyant que Jack comme à son habitude ne faisait pas attention à la propreté de son établissement, demanda à Bleu Azur de nettoyer un peu la taverne et notamment le vomi qui gisait au sol depuis un bon moment déjà...

"Gnii gnii !"

Un balai à la main, Bleu chassait une à une les mouches qui avaient envahies la salle principale, puis se dirigeait vers le dernier souvenir végétal de Kouyu.

Quand Eowyn apprit la triste nouvelle, son visage devint livide et s'embua de larmes. Elle prit l'une des fleurs fanées et la pressa contre son coeur.

Mega était le troubladour le plus talentueux de tout Amakna. C'est par respect pour lui que j'aimerais qu'on érige une stelle ou une tombe à sa mémoire et que personne ne piétine ces fleurs *Regarde bleu qui s'approche des fleurs d'un air accusateur*. Il faudrait même composer une chanson à sa mémoire, car il mérite au moins ça.

S'effondre en larme et ne peux plus aligner deux mots.

Yavanaa revenait d'une visite de plusieurs jours dans sa tribu auprès de sa maman Déluria qu'elle avait essayé de cuisiner pour qu'elle lui parle de son papa !!
Mais en vain, comme par hasard, sa maman n'entendait jamais ses questions à ce sujet... et un truc urgent l'appellait toujours...

Dès son retour à Amakna, ses pas la menaient gaiement vers la taverne où elle espérait surprendre son tavernier favori....

Elle fredonnait " j'aurais voulu être brakmariste"

Mais dans la taverne, elle vit blacksad, Eowyn, Teamy, Laura.... et même son sacripan parmi d'autres qui tiraient tous une tête de Deus !

Ben alors qu'est ce qui vous arrive !! Vous avez vu votre tête? C'est la fin du monde? Ciccex nous a abandonnés ?

Quand, son sacrichou lui apprit la nouvelle, elle se put retenir ses larmes... et pendant des heures puis des jours elle refusa de quitter la taverne et resta à côté des restes vegetaux putrefiés de Kouyu.... guettant une renaissance entre deux sommeils... Elle ne buvait quasiment plus de bieres à la fraise... !

Une légère brise soufflait dans la taverne. La porte s'était ouverte. Les Ciccéens buvaient tristement leur bière, lorsque soudain un "BarouM" fit raisonner Amakna.

Sans y croire vraiment les Ciccéens regardèrent Kouyu qui entrait dans la taverne, le poil plein de sang et de poussière.

"Vous m'avez cru mort!!! Et bien moi aussi!!! Laissez moi vous raconter!"

*s'asseyant sur un tonneau Kouyu parlait en mimant la scène*

"Ma tâche serait douloureuse. Elle pourrait m’emporter vers la mort, la torture, et puis j’avais oublié mes feuilles de tronknyde triple épaisseur ultra doux. Rien que d’imaginer les irritations de mon arrière train, je ne pouvais m’empêcher de grimacer.
Avant tout il me fallait passait la porte. Oui la porte du monde de Sram. Un vieil Enu de ma connaissance savait où trouver cette porte. Lorsque je me suis rendu chez lui il fumait tranquillement une pipe sous le porche de sa maison. Je lui lance alors un chaleureux « BarouM ». Celui-ci me répond comme il se doit et me dit qu’il sait pourquoi je viens. Tant mieux j’allais gagner du temps. Ravis je lui fais don d’un délicieux paquet de café Sadida, et je le suis au fond de son jardin. Plus on s’enfonçait dans sa propriété, plus l’air devenait nauséabond. Sans y prêter attention je le suis, puis il s’arrête devant une construction, mélange d’une hutte et une cabane, en affirmant qu’il s’agit de la porte de Sram. Ouvrant la porte je découvre un affreux banc suspendu au dessus d’un trou creusé dans le sol où mijote une matière noirâtre, épaisse, et chargée d’un parfum indescriptible tant mon esprit à tout fait pour l’oublier. Avec politesse je lui demande s’il n’a pas confondu ses toilettes avec la porte de Sram, il me répond que non, mais qu’en vérité il en a une double utilité. Alors je repense à l’odeur fétide de Deus, et tout devient alors clair dans mon esprit. Si tous les Sram viennent de là….. Bref, prenant mon courage à deux mains et après avoir vomi mon quatre heure je saute dans l’affreuse matière…. Pardonnez moi… c’est juste que j’y repense…. Passons ce passage.

Alors je me retrouve chez Sram. Heureusement avec moi j’ai la fiole contenant une goutte de sueur de Ciccex. Sans crainte j’avance dans une terre noire et brûlante. Les montagnes y crachent du feu et d’autres choses dont je ne me suis pas trop approché. Ce n’est que crevasses et hauteurs. Aucune vie ne se fait entendre. Les herbes ne peuvent y pousser et les animaux ont fuit depuis longtemps.
Dés mon arrivée les soldats de Sram savent que je suis là. Immédiatement je me fais attaquer par des Corbacs et des bworks. Sans problème je les massacre… enfin pas tout à fait. Le premier n’a pas fait long feu, mais ensuite je me suis entravé dans une sorte de caillou mal placé, j’ai trébuché, à cet instant un bwork a lâché sa flèche qui est venue se figer dans le crâne d’un Sram qui m’attaquait dans le dos. Tout étonné que j’étais je regardais mes pieds pour remarquer qu’une des lanières de mes sandales était défait. Je ne pouvais continuer le combat ainsi. Je ne pouvais risquer une nouvelle chute. Je me mets alors à genoux pour resserrer ma lanière, comptant sur mes poupées pour faire diversion. Et ce faisant, je tape dans mon bâton qui vient rouler sous les pieds d’un bwork qui lançait sa charge. Il roule dessus, et chute lamentablement dans une crevasse. Ayant fini mon lacet, je me redresse, je cherche mes graines magique pour lancer quelques ronces sur ces gredins. Et hop, une ronce dans leur face. Je continue « ronçant » à tout va, puis mes ennemis disparaissent. Sram les aidait, il leur offrait son pouvoir d’invisibilité, le traître ! Un peu déstabilisé, je laisse échapper ma bourse contenant mes graines magiques qui viennent rouler un peu partout autour de moi. Heureusement d’ailleurs ! Elles se sont mises en marche… enfin je suppose parce que je m’en suis pris une en pleine tête et quand je me suis réveillé j’étais tout seul avec plein de bworks mort autour de moi.

J’ai eu de nombreux combat dans ce genre à accomplir. Mais passons aux choses sérieuses. Lorsque j’ai retrouvé Olyouchouingom ! Il était face à moi une ombre vicieuse traînait derrière lui ! Sram l’accompagnait, j’étais seul face à eux !
« Rends moi ma Klorophyle Olyouchouingom ! » Lui ai-je dit courageusement.

Il ricanait comme le vil sram qu’il était, en exhibant la graine de souvenir de Klorophyle ma bien aimée. La graine qui la laissait dans un état de souffrance perpétuel, et qui venait hanter mes nuits depuis des siècles.

« Lorsqu’on s’est vu il y a à peu prés trois cents ans tu as réussi à fuir mais cette fois ci je ne te laisserai pas faire ! »

Il voyait que j’étais sérieux. Il ricanait déjà moins. Il tentait des attaques désespérées sur moi, mais dés qu’il m’approchait ma fiole magique, celle qui contenait la sueur de Ciccex, lançait de puissants éclats de lumière pour l’aveugler. Alors que j’avais l’avantage, je me suis retrouver paralysé. Une voix terrible a résonné, celle de Sram qui me disait que je ne pouvais rien faire contre un dieu. Que ma vie allait s’achever ici même. Mais au moment où je me suis cru mort, Iop est venu à mon secours ! Oui Iop le seul. Il m’a libéré de mon emprise en faisant fuir Sram. Olyouchouingom était à ma mercie. Je lui ai BarouMé l’arrière train à coup de ronce. Alors que j’allais lui porter le coup fatal il a jette la graine de souvenir dans le vide. Je plonge pour la récupérer. Je la rattrape de justesse. Il fuit alors comme un lâche, mais j’ai le temps de l’apaiser. Ne pouvant plus bouger il me supplie de l’épargner. Je ne suis pas du genre à tue les gens comme ça mais il avait tout de même assassiné mon aimée, ma belle Klorophyle. Pourtant je le laisse là, à demi mourrant. En lui tournant le dos pour partir il tente de me prendre par surprise et plante sa dague dans mon flanc. C’est là que mon courroux a explosé, la terre s’est mise à trembler et de mon corps titubant est sorti une étrange vapeur piquante. Mais yeux se sont mis pleurer, et Olyouchouingom s’est mis à saigner du nez et à brûler sur place.

J’étais mort. Ma quête était finie. J’avais échoué. Je n’espérai qu’une chose, ce soit que mon âme ne trouve aucun repos pour rejoindre Klorophyle dans sa souffrance, et la soutenir ainsi. Les battements de mon cœur se faisaient de plus en plus éloignés. Et là j’ai pu la voir, la toucher ma Klorophyle. Elle souriait. Ses yeux étaient tristes mais pleins de tendresse. Elle me dit qu’elle m’aimait toujours. Je lui dit alors à quel point elle me manquait, que j’étais désolé d’avoir échoué. Elle m’a pis la main pour me relever. Sa peau était douce comme le pétale de rose. Ses cheveux embaumaient l’air d’un parfum d’envies et d’amour. Je serrais très fort sa graine de souvenir dans ma main pour ne pas la laisser m’échapper. Mon esprit quittait mon corps, je me sentais flotter. Mais il restait un élément sur lequel Sram n’avait pas compté : Ciccex ! La goutte de sueur s’échappa de la fiole pour tomber sur mon front. Alors j’ai entendu toutes vos voix. Vous les Ciccéens, mes amis, mes frères, et mes chéries ! Ciccex m’est apparu, grand et flamboyant il m’a ramené dans Amakna, auprès du vieil arbre aux feuilles d’or et d’argent. Le vieil arbre m’a fait revenir d’entre les morts. Et je suis aujourd’hui revenu parmi vous, plus troubladour que jamais ! "